L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits humains est un partenariat unique créé entre la Fédération Internationale pour les droits humains (FIDH) et l’Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT) en 1997.
Qui sont les défenseur.es des droits humains ?
Le terme “défenseur.e des droits humains désigne toute personne qui, individuellement ou en association avec d’autres, agit pacifiquement au nom d’individus ou de groupes, pour promouvoir, défendre et protéger les droits humains et les libertés fondamentales reconnu.es par la Déclaration universelle des droits de l’homme, et garanti.es par divers instruments internationaux relatifs aux droits humains. En raison de leur engagement actif dans la défense des droits humains, les défenseur.es sont exposé.es à des actes de représailles, de harcèlement et de violation de leurs droits par des acteurs étatiques et non étatiques.
La Déclaration des Nations unies sur les défenseurs des droits de l’homme, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 9 décembre 1998, souligne le droit des individus “de promouvoir et de lutter pour la protection et la réalisation des droits de l’homme et des libertés fondamentales aux niveaux national et international”, ainsi que la responsabilité et le devoir des États de “protéger, promouvoir et mettre en œuvre tous les droits de l’homme et toutes les libertés fondamentales”.
Notre mission
La mission de l’Observatoire est de garantir une protection et un soutien efficaces aux personnes exposées au harcèlement en raison de leurs activités pacifiques en faveur des droits humains, où qu’elles se trouvent, quel que soit leur domaine d’activité spécifique – qu’il s’agisse de membres d’ONG, de défenseur.es des droits des femmes, d’avocats, de journalistes, de dirigeants syndicaux, de défenseur.es des droits fonciers et environnementaux, de militant.es LGBTQIA+, de défenseur.es des droits des personnes migrantes, de militant.es anti-corruption ou de simples citoyen.nes défendant les droits humains.
L’objectif de l’Observatoire est de faire en sorte que les voix de tou.tes les défenseur.es des droits humains soient entendues, et que leur isolement et leur marginalisation soient brisés.
La stratégie globale de protection de l’Observatoire comprend un large éventail d’actions transversales pour répondre aux exigences et à la spécificité de chaque situation, notamment la prévention et l’alerte précoce sur les situations dangereuses, la sensibilisation des décideurs politiques et du grand public, le renforcement des capacités des défenseurs des droits humains, en leur fournissant une assistance directe, et le soutien aux groupes locaux pour leur permettre de poursuivre leur action dans des environnements hostiles. L’Observatoire a joué un rôle important dans l’inscription de la protection des défenseur.es à l’ordre du jour des Nations unies et des organisations intergouvernementales régionales en Afrique, dans les Amériques et en Europe.
En 2015, la FIDH et l’OMCT, conjointement avec 10 autres ONG internationales et régionales, ont lancé ProtectDefenders.eu, le mécanisme de défense des droits de l’homme de l’Union européenne mis en œuvre par la société civile internationale.
À propos de la FIDH et de l’OMCT
La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) est une ONG internationale de défense des droits humains qui unit 188 organisations membres dans 117 pays. Depuis sa fondation en 1922, la FIDH défend tous les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH).
L’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) est le plus grand groupe mondial d’ONG qui s’oppose activement à la torture et protège les défenseur.es des droits humains en danger dans le monde entier. Elle compte plus de 200 membres dans 90 pays.
Bailleurs
Ce site web et cette base de données ainsi que le travail quotidien de l’Observatoire sont rendus possibles grâce au soutien essentiel des institutions suivantes :
FIDH : Agence française de développement (AFD), Union Européenne (UE), Fondation Nicolas Puech, Fondation Yo et Anne-Marie Hamoud, Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Mairie de Paris
OMCT : la République et Canton de Genève, le Département fédéral des affaires étrangères de la Suisse, l’Union européenne, le Ministère des affaires étrangères de la Finlande.
Les contenus publiés dans ce cadre relèvent de la seule responsabilité de la FIDH et de l’OMCT et ne doivent en aucun cas être interprétés comme reflétant les vues de ces organisations de soutien.